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Bleu de Soie et Pomme de Pin ou l' histoire d' une cybercollaboration réussie!

 

 

Lolie

 

 

Anouk

Lolie
      • vit à Paris
      • n'a jamais pratiqué un autre art créatif avant le point de croix
      • a créé Bleu de Soie
 

Anouk

        • Elle vit en Suisse
        • a pratiqué tous les arts créatifs mais s'était juré de ne jamais faire de point de croix
        • a créé Pomme de Pin
 

Son parcours artistique et l'influence de ses proches

Aucun parcours! Il paraît que les Taureaux sont destinés à l'art... J'ai toujours lu ça mais il a fallu que j'attende d'avoir passé 30 ans pour me dire qu'un jour, je pourrais éventuellement travailler dans le domaine artistique..

Je n'ai jamais été douée que ce soit en dessin, peinture ou autre domaine de ce genre. Peut-être que jusqu'à maintenant, je n'ai pas eu confiance en moi. Mais ça y est, ça vient, j'ose!

Dans ma famille, pas plus de fibre artistique que moi! En revanche, ils participent, mais rien de très objectif...mes filles trouvent tout beau, maman aime presque tout. Mon mari, lui, critique parfois. Je demande souvent l'avis de mes amis mais n'en tiens pas toujours compte. Parfois, je reste sur ma position de départ, à savoir que je crois en un modèle. Il m'arrive de faire un ouvrage qui ne plaît qu'à moi.. mais pour moi, c'est le principal. Même s'il n' est pas commercial par la suite. Je me suis fait plaisir, ça reste le plus important.

Mon mari participe à Bleu de Soie, il fait le site et tient la comptabilité. Bref, sans lui, Bleu de Soie n'existerait pas!

Ses débuts dans la profession

J'ai commencé à créer parce que je ne trouvais pas de modèles qui correspondaient à ce que j' avais envie de broder : les modèles ethniques. C'était fin 2000. J'ai fait aussi de petits animaux qui, je le pensais, pouvaient plaire à ma fille plus tard.

Je me suis risquée à taper à différentes portes et c'est DHC qui ma ouvert la sienne.

Mon premier "grand salon" était sur le stand de DHC en mai 2001 (CSF Paris) où quelques modèles étaient exposés. Il y a eu un grand succès pour les Indiennes et le modèle "A pas de velours" à l' époque.

Se lancer n'est pas facile et je me dis encore qu'à l'époque ça l'était pourtant plus qu'aujourd'hui. Il faut vraiment croire à ce que l'on fait pour avoir du coeur à l'ouvrage. Poursuivre n'est pas simple non plus, il faut s'organiser avec une structure professionnelle solide pour paraître crédible auprès des boutiques et pour pouvoir faire les salons. Avoir de l'argent pour faire de la publicité, du temps pour tout gérer et la santé pour affronter le tout. Ce qui peut être très vite décourageant.

Indiennes

Indiennes et bébés

 

Son parcours artistique et l'influence de ses proches

Je suis née dans une famille d'artistes, pratiquement entre deux répétitions de l'orchestre de Jazz de mes parents. J'ai passé toute mon enfance dans la musique et les bricolages en tous genres.

Je crois que mes parents nous ont initiés, mon frère et moi, à peu près à tout ce qui pouvait se faire en activités manuelles! Il y a même eu une période où ma mère achetait la tonte du troupeau de moutons du village, elle squattait la baignoire pendant 3 semaines pour laver le tout...et ensuite, il fallait carder tout ça! Après seulement, elle filait la laine et la tissait sur un immense métier. Cette transformation du matériau de base m'a fascinée et..a agacé aussi toute la famille! D'une part, il n'était plus question de prendre un bain, ensuite ça sentait le mouton dans toute la maison. Enfin, quand elle filait, le "couic-couic" régulier de son rouet nous agaçait! En revanche, nous avons tous eu droit à de beaux tapis de laine !

Mon grand-père maternel dessinait très bien, il faisait ça à la craie sur les murs ou sur les portes! c'est lui qui m'a appris le premier à dessiner quand j'étais toute petite et vu que je l'adorais c'étaient des moments de pur bonheur. Par la suite, dans tous les cours de dessin que j'ai suivi, je n'ai jamais pu me résoudre à me plier au côté imposé de ces séances, ça m'agaçait prodigieusement de faire ce qu'on me demandait avec l'impression qu'on bridait ma créativité. Je suis donc une frustrée du dessin à l' école!

Elle se lance dans le point de croix

C'est venu assez tard chez moi. J'ai d'abord eu en jeune adulte une période tricot-crochet, ensuite gravure sur bois, puis vitraux, et dessin. C'est seulement à la naissance de mon premier enfant, que j'en suis venue à la broderie, au point de croix. Mais c'était totalement contre ma volonté! Je ne voulais absolument pas me lancer là-dedans car je déteste les phénomènes de mode. J'avais donc décrété que non, je n'en ferai pas! J'ai résisté un an.

Un jour, je suis entrée dans la mercerie du village, j'en suis ressortie le coeur en fête, avec l'impression très nette d'avoir trouvé ma voie. C'était une impression très forte et très étrange. A la fin de mon premier ouvrage, mon mari a soupiré d'aise de me voir arriver à bout. Le lendemain, j'avais entamé autre chose et J'ai donc entendu le même mari me dire "t'as commencé un autre truc? Mais ça va durer combien de temps cette histoire de broderie?" Alors je m'entends encore lui répondre "ça ne s'arrêtera jamais". Il en est resté Interloqué!

Dans mes créations, le juge le plus sévère, c'est mon fils de 8 ans, un artiste en puissance! Je l'appelle"oeil de lynx" car il repère tout de suite ce qui cloche sur un diagramme. Mon mari également me fait parfois des remarques très pertinentes. Mon père participe énormément à mes projets. Ces dernières semaines, il vient de me fabriquer deux machines pour conditonner les fils en échevettes avant et après la teinture. Quant à maman, c'est ma bonne fée, c'est elle qui garde les enfants lorsque je m'absente pour participer aux différents salons (mon mari est agriculteur, il est trop occupé).

Ses débuts dans la profession

Chez moi tout s'est fait en douceur de manière très naturelle comme si je n'avais pas vraiment prise sur les événements. En fait je constate que tout mon parcours broderie s'est fait sans le vouloir ni même le chercher. Tout a été un enchaînement continuel de petites choses, comme si un puzzle se mettait en place. Je n' ai pas décidé un jour d'en faire mon métier, cela s'est fait, c'est tout. La seule chose que J'ai décidée a été d'entrer un jour dans une mercerie en me traitant de folle! Ensuite il y a eu une conjonction de rencontres, d'idées, d'envies, de découvertes.

 

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