accueil >gazette > courants d'arts > Rembrandt

Courants d'arts ...

Contact Plan du siteTraduction

point déco
surf créatif
gazette
plus stylesource
utile

 

Rembrandt van Rijn

(Leyde1606 - Amsterdam1669)

 

Maître du Clair - obscur, il rencontra la gloire...et la misère

Issu d'une famille de meuniers, son père comptait parmi les bourgeois de Leyde (Pays Bas).

A 14 ans, après l'école latine et quelques mois à l'université, Rembrandt est placé chez un peintre. 3 ans après, il a tout appris, ses parents l'envoient alors à Amsterdam auprès de Pieter Lastman, un peintre beaucoup plus célèbre. Avec lui, Rembrandt apprendra notamment la composition et la peinture d'Histoire dont les thèmes sont tirés de la mythologie et de la Bible.

Il rentre peu après à Leyde où, associé avec Jan Lievens (autre ancien élève de Lastman) il ouvre son propre atelier. Il exécute alors des tableaux pour des notables très pratiquants et commence à être connu avec des toiles telles que :

  • La lapidation de St Etienne (1625)
  • Jésus chassant les marchands du temple
  • Un portrait de son père, tel un prophète (1626)
  • L'Anna accusée par Tobbit du vol d'un chevreau

De plus en plus connu, Rembrandt est souvent invité à Amsterdam où il finit par s'installer.

Jusqu'ici, l'essentiel de ses commandes était des portraits. C'est alors que le professeur d'université Tulp lui demande de peindre sa leçon d'anatomie. Rembrandt, toujours en quête dans l'expression des émotions cherche à faire une toile exceptionnelle. Il y arrivera grâce à un travail sur l'éclairage de la scène et à l'attitude des personnages.

Il se fiance en 1633 à Saskia qui deviendra son modèle, son épouse et après plusieurs grossesses malheureuses lui donnera un fils Titus.

Las de représentations austères, Rembrandt dépense sans compter en accessoires divers dont il attife les personnages de ses toiles ainsi qu'en estampes qu'il veut copier.

Il reçoit une commande du Stadthouder en personne : une mise au tombeau, une résurrection et une ascension du Christ pour accompagner une Erection et une Descente de Croix

En 1639, le couple s'installe dans une maison à la mesure de la gloire du peintre. Il a agrandi son atelier et accueille maintenant plusieurs élèves.

 

 

Il invente une lumière arbitraire.

A force d’étudier la peinture italienne par les gravures qu’il ne cesse d’acheter, , il se rend compte qu’elles ne font que montrer ce qu’est la composition, comment s’ordonnent et se répondent les ombres et la lumière. Noires et blanches, elles taisent l’éclat des couleurs des toiles et des fresques, autant que la matière même de la peinture.

De ses connaissances acquises par la gravure qu’il pratique, il commence à mettre en place l’ombre et la lumière. C’est par l’encre sur le papier que pour lui se crée le clair-obscur.


Le clair-obscur n’est pas l’ordonnancement des ombres portées qu’implique une lumière, il met en évidence le récit qui est rapporté, comme il répond aux nécessités de la peinture.

 

C'est en 1640 que Frans Barningh cocq et ses officiers lui passent commande d'un portrait de groupe auquel Rembrandt se consacrera pendant plusieurs mois. Cette toile sera un nouveau chef-d'oeuvre.

En 1642, Saskia décède.

Rembrandt se consacre aussi beaucoup à la gravure et peint :

  • Le Christ et la femme adultère
  • La Sainte famille
  • L'adoration des bergers
  • Le songe de Joseph
  • Anna accusée par Tobbit du vol d'un chevreau (une seconde fois)...

Il travaille mais dilapide aussi sa fortune et l'héritage de sa femme en achetant tout ce qui nourrira son inspiration. Il mène aussi désormais une vie de débauche, ayant deux maîtresses en sa maison.

En 1656 l'inventaire de ses biens est dressé pour une vente aux enchères.

Cependant, même ruiné, Rembrandt continuera à peindre jusqu'à sa mort à l'âge de 63 ans.

Plus de cent fois, il fera son autoportrait cherchant à être toujours plus habité par la peinture. Ce fut également à cette période qu'il réalisa La fiancée juive "Le" Chef d'Oeuvre que lui envia Van Gogh quelques siècles plus tard.

source :

Rembrandt
Le clair, l’obscur
Pascal Bonafoux, découvertes Gallimard, 1990.

 

 

Ressources sur le web

 

___________________________________________________________________________________________________

accueil ambiancesgrand air modèlesinspiration des fleursagenda brèvesart et manièrecourants d'artsreportages plus glossaire outils contact